"Comme Chaplin, je crois que nous avons le pouvoir de transformer notre monde. Chaque point de tissage, chaque trait de pinceau, chaque note de musique, chaque mot écrit peut devenir une expression de cette lutte contre l'indifférence. Ensemble, en tant que rêveurs, nous pouvons ériger une société où l'amour et la solidarité sont les lumières qui guident notre humanité vers un avenir plus lumineux et plus unifié."

Le travail de l’artiste Ange Dakouo se distingue par la réinterprétation des costumes portés par les chasseurs dozos du Mali. Fils d’imprimeur, il recrée les amulettes traditionnelles à partir de papier journal savamment plié et enfermé dans un enchevêtrement maîtrisé de fils. Assemblés patiemment les uns aux autres, les gris-gris donnent vie à de larges tapisseries murales et installations immersives. 

 

Le projet Ce rythme, mon Esprit, une discorde vibre au son de la voix de Charlie Chaplin. Le dernier discours du Dictateur résonne dans l’espace, mêlant ses mots à ceux de l’artiste, qui, eux-mêmes, se dévoilent sur les murs. 

 

Ange Dakouo, inspiré par le monologue de l’acteur, tisse une ôde à l’amour et à la solidarité. Il présente ces deux valeurs comme symboles de rebellion en réponse aux discours de haine et à l’oppression. C’est ainsi que Ce rythme, mon Esprit, une discorde émerge comme un appel à l’unité au-delà des frontières face à la tyrannie et à toute forme de dictature.

 

Comme Chaplin, je crois que nous avons le pouvoir de transformer notre monde. Chaque point de tissage, chaque trait de pinceau, chaque note de musique, chaque mot écrit peut devenir une expression de cette lutte contre l'indifférence. Ensemble, en tant que rêveurs, nous pouvons ériger une société où l'amour et la solidarité sont les lumières qui guident notre humanité vers un avenir plus lumineux et plus unifié.”

 

Dans la pénombre de la salle apparaissent des formes épurées, tout de blanc, de noir et de rouge vêtues. L’éventail chromatique porte le rythme annoncé par l’artiste et accompagne la narration. Le blanc s’oppose au noir : l’espoir et l’ascension vers la plénitude se détachent de l’obscurité instaurée par les démons qui menacent la société. Le rouge quant à lui apporte l’équilibre esthétique. Allégorie de la violence, il joue également le rôle d’alerte. 

 

Au plafond, la toile de fils rouge retenant prisonniers des objets tranchants, se fait la métaphore du poids du monde, menaçant l’harmonie à laquelle Ange Dakouo aspire. 

 

Ce rythme, mon Esprit, une discorde avance l’amour et la solidarité au rang d’armes redoutables pour vaincre les déséquilibres de la société. Ange Dakouo affirme : “Mon art est une manifestation de cette vision où l'amour et la solidarité sont les piliers d'une société harmonieuse. À travers mes œuvres, je cherche à capturer la beauté de la compassion humaine, à illustrer la puissance de la fraternité, et à inspirer les autres à embrasser ces valeurs.”

 

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